Faisons d'ores et déjà taire la rumeur : non, Gustave Doré n’est pas l'arrière-arrière-grand-oncle de Julien Doré, contrairement à ce qu’a longtemps cru ce dernier et à son grand désarroi. Pas plus qu’il n’est son arrière-arrière-grande-tante ni n’a le moindre lien de parenté avec lui.

Non, Gustave Doré, contrairement à son non-arrière-arrière-petit-neveu, n’était même pas un chanteur, ni même une personnalité du show-business rendue plus ou moins célèbre par une émission people, quoiqu’il jouait fort bien du violon paraît-il.

Gustave Doré, j’y viens, était néanmoins un artiste français parmi les plus prolifiques du IX… IXX… XVIIII… 19^ème siècle. Non seulement un peintre, lithographe et sculpteur, mais aussi et surtout un illustrateur, caricaturiste, satiriste et parodiste, qu’on pourrait décrire comme le précurseur en France de ce qu’on appellerait plus tard la « bande dessinée ».

L’œuvre sur laquelle j’ai cru bon d’ajouter ma patte et qui, quoique très expressive et évoquant déjà le dessin de BD, ne figure pas parmi ses réalisations les plus rigolotes, est tirée de ses illustrations de la Bible et s’intitule « Le monde envahi par les eaux ». 

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